Omelette au chorizo, manchego et roquette

Les dimanches paresseux… le temps de faire la grasse matinée, mais aussi un temps infini pour s’attarder sur le petit déjeuner. Cette omelette est une nouvelle venue dans notre répertoire de brunchs – mais elle a gagné une place permanente tout en haut, se mêlant à mes indulgents oeufs en cocotte au jambon et au shitake, aux toujours populaires oeufs florendict, au gâteau en couches d’omelette au saumon et à la roquette…

Avec ses ingrédients résolument espagnols, vous seriez tenté de l’appeler une omelette espagnole – mais ce serait une confusion, bien sûr. Probablement le plat le plus populaire d’Espagne, la tortilla m’a toujours dérouté, en fait… ayant vécu au Mexique, je considère qu’une tortilla est un rond plat de farine de maïs – un aliment de base que je consommais pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner ainsi que pour les petites faims intermédiaires (avez-vous déjà essayé de griller une tortilla de maïs sur le feu, de la tartiner de mayonnaise et d’y couper de l’avocat super mûr ? Un filet de citron vert et de la sauce pimentée et vous obtenez le parfait snack… mais je m’égare).

Je trouve encore plus déroutante la « traduction » anglaise de la tortilla espagnole : l’omelette espagnole. Pour moi, une omelette, c’est deux œufs battus versés dans une poêle en fonte, garnis de ce qui vous plaît et cuits jusqu’à ce qu’ils soient à point, puis pliés en deux et servis avec du pain croustillant. Une fine couche d’œuf. Pas une poêle remplie de pommes de terre frites dans de l’huile d’olive avec juste assez d’œuf pour les lier ensemble et former une sorte de gâteau salé.

Ma recette ici est donc une véritable omelette, mais aux saveurs hispaniques – quelques œufs garnis de chorizo croustillant, d’oignons, de poireaux, de piment et de roquette. J’aime garder mon omelette légèrement liquide sur le dessus, parce que je suis une incorrigible moppeuse de jus dans mon assiette. Une solution idéale pour le petit-déjeuner ou le brunch du week-end. Rapide à préparer et tellement satisfaisant…

Omelette au chorizo, manchego et roquette
(pour 3-4 personnes)

6 gros œufs
env. 20 g de beurre
120 g de chorizo
1 oignon rouge moyen
un demi-poireau
1 piment rouge (sans les graines et les membranes)
100 g de manchego (finement râpé)
1 grosse poignée de feuilles de roquette (arugula)
poivre noir

Enlever la peau du chorizo (selon le type. J’aime acheter le chorizo de style charcuterie que vous pouvez facilement manger seul – qui est une version plus sèche du chorizo que celle couramment utilisée en cuisine. Si vous trouvez du chorizo de cuisine, vous n’aurez peut-être pas besoin de peler le vôtre, ou vous ne pourrez pas le faire).

Coupez le chorizo en rondelles de 2-3 mm d’épaisseur.

Faites chauffer une poêle en acier inoxydable et faites cuire le chorizo, sans ajouter d’huile car il rendra sa propre graisse. Épluchez et coupez l’oignon en tranches de la même épaisseur que la saucisse, hachez grossièrement le poireau et le piment. Lorsque le chorizo commence à brunir et à devenir croustillant, ajoutez l’oignon, le poireau et le piment. Faites frire jusqu’à ce que l’oignon devienne translucide et ramollisse. Transférer dans un bol et réserver – essuyer la poêle à frire.

Battez les œufs avec une fourchette.

Faites fondre le beurre dans la poêle*. Ajoutez les œufs battus, ajoutez le mélange chorizo et oignon ainsi que le fromage manchego râpé et faites cuire, à feu moyen, jusqu’à ce que les œufs prennent et que le fromage soit fondu – j’aime laisser les omelettes un peu liquides sur le dessus.

Parsemer les feuilles de roquette sur le dessus, utiliser une grande spatule pour replier l’omelette et la faire glisser délicatement sur une assiette.

Saupoudrez de poivre noir et servez avec du pain croustillant à côté.

* Je préfère préparer des omelettes individuelles dans une poêle plus petite (environ 15 cm de diamètre) – je divise donc les ingrédients en petites portions. Elles cuisent très rapidement, mais si nécessaire, vous pouvez conserver les omelettes terminées dans un four chaud jusqu’à ce qu’elles soient prêtes à être servies.